La CNIL a récemment infligé des amendes cumulées de 400 000 € aux sociétés Cosmospace et Telemaque, spécialisées dans les services de voyance en ligne et par chat/SMS, en raison de leur mauvaise gestion des données personnelles. Ces entreprises ont été sanctionnées pour avoir collecté des données sensibles sans consentement préalable, et pour l’enregistrement systématique des appels, en violation du RGPD. De plus, Telemaque a été épinglée pour conserver des données de clients pendant une durée excessive sans restrictions, aggravant encore sa situation. Ces manquements soulignent l’importance cruciale pour les acteurs de la voyance de respecter les obligations imposées par le RGPD, afin de garantir le respect de la vie privée des utilisateurs et d’assurer un processus de consentement éclairé.

Dans un univers où l’intuition devrait être reine, certaines entreprises de voyance semblent avoir perdu le fil en ce qui concerne le RGPD et le consentement des utilisateurs. Les récentes amendes infligées par la CNIL à des sociétés comme Cosmospace et Telemaque en sont un exemple frappant. Ces entités, spécialisées dans la voyance en ligne, ont été sanctionnées pour avoir collecté des données sensible sans permission, lançant ainsi un cri d’alarme sur la manière dont ces entreprises gèrent les informations personnelles de leurs clients.

Des sanctions sévères pour manquements graves

Dans le monde mystérieux de la voyance, où l’on s’attend à plus de prévoyance qu’ailleurs, la CNIL n’a pas hésité à sévir. Cosmospace a écopé d’une amende de 250 000 €, tandis que Telemaque a dû s’acquitter de 150 000 €. Ces sommes industrielles s’expliquent par la gravité des manquements constatés, et le nombre de personnes touchées — pas moins de 1,5 million d’individus en sont affectés, un chiffre qui fait frémir quand on parle de respect de la vie privée.

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La CNIL a révélé que des données comme l’état de santé, l’orientation sexuelle et même des convictions religieuses avaient été collectées sans aucune forme de consentement préalable. Cela ne s’arrête pas là; l’enregistrement systématique des appels entre voyants et clients, sans justification, a également été pointé du doigt. Il s’agit ici d’une violation messieurs, dames, de l’article 5-1-c du RGPD qui stipule clairement qu’il faut minimiser la collecte des données personnelles. Qui aurait cru qu’une telle réalité pouvait coexister avec l’univers flamboyant de la voyance ?

Le consentement : un principe fondamental ignoré

Le consentement est au cœur des débats sur le RGPD. Dans ce contexte, Telemaque a retenu l’attention de la CNIL par la manière dont elle gérait les données de ses clients. Les utilisateurs de ses services avaient leurs informations stockées dans une base active pendant six ans, sans aucune restriction d’accès. Par conséquent, cela constitue une claire infraction à l’article 5-1 du RGPD, qui exige la conservation des données pour une durée proportionnée aux finalités du traitement.

De surcroît, les formulaires utilisés par Cosmospace et Telemaque pour collecter des informations sur la compatibilité amoureuse des utilisateurs, en se basant potentiellement sur leur orientation sexuelle, étaient tout sauf transparents. Ces entreprises auraient dû explorer le vaste monde du consentement explicite, un impératif de l’article 9 du RGPD.

Des pratiques commerciales à la lumière des lois

Les entreprises de voyance ont également utilisé une base de données commune pour envoyer des campagnes de démarchage par mail et SMS, se moquant visiblement des obligations légales. Il apparaît que la présentation de leurs formulaires ne permettait pas de discerner clairement que les données pourraient être partagées entre plusieurs entités. La CNIL souligne un manquement grave à l’obligation de recueillir le consentement des personnes pour toute forme de publicité par voie électronique, comme l’indique l’article L.34-5 du code des postes et des communications électroniques.

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Les conséquences de telles pratiques sont redoutables. En effet, la confiance des clients ne se gagne pas seulement avec des promesses ésotériques, mais également par un cadre de fonctionnement respectueux des données personnelles. L’éthique et la transparence doivent devenir des mots-clés pour ces entreprises, sous peine de se retrouver au cœur de tempêtes juridiques et financières cosmiques.

Comparaison des pratiques des entreprises de voyance face au RGPD

AspectCosmospace et Telemaque
Amendes infligées400 000 € cumulés pour pratiques non conformes
Collecte de données sensiblesSans consentement préalable, incluant des informations sur la santé et la sexualité
Durée de conservation des donnéesExcessive, jusqu’à six ans sans justification
Enregistrement des appelsPratique systématique non justifiée au regard des finalités
Prospection commercialeMessages envoyés sans consentement explicite, enfreignant le CPCE
Base de données communeDonnées amalgamées sans information claire sur leur utilisation
Transparence vis-à-vis des clientsManque d’information sur la réutilisation des données collectées
Environnement règlementaireOubli répétitif des principes fondamentaux du RGPD

Les récents cas de sanctions infligées par la CNIL aux entreprises de voyance Cosmospace et Telemaque révèlent une réalité troublante : même dans des domaines aussi sensibles que la voyance, la protection des données personnelles demeure un défi de taille. Dans un secteur où la collecte de données sensibles, aussi banale que nécessaire, est omniprésente, le respect des dispositions du RGPD est plus que jamais d’actualité. Les amendes considérables imposées pour non-respect des principes de consentement mettent en lumière un manque de compréhension des enjeux légaux et éthiques liés à la gestion des informations client.

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Les manquements constatés, tels que l’enregistrement illégal des appels ou la conservation excessive des données, soulignent la nécessité pour ces entreprises de revoir leurs pratiques. En effet, le RGPD exige non seulement un consentement explicite pour le traitement de données sensibles, mais également une minimisation des informations collectées. Ignorer ces impératifs, c’est s’engager sur une voie risquée, tant d’un point de vue légal que de la confiance accordée par les clients.

Les acteurs de la voyance doivent donc se rapprocher des meilleures pratiques en matière de protection des données. Cela passe par une formation adéquate sur les règles du RGPD, la mise en œuvre de systèmes de collecte de consentement clairs et transparents, et un engagement à faire évoluer leurs méthodes de travail. Une transformation inéluctable qui, à défaut d’être respectée, pourrait mener à une érosion de la confiance des clients, voire à un effondrement du marché de la voyance en ligne.

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